Une éducation sexuelle réelle

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Une éducation sexuelle réelle est demandée par les associations éducatives au ministre de l’éducation

Une éducation sexuelle réelle a été demandé le lundi 6 novembre. Une dizaine d’associations se sont réunies au Sénat pour déposer un livre blanc contenant un ensemble de mesures à mettre en œuvre en faveur d’une éducation sexuelle exhaustive. Leur objectif est d’harmoniser les contenus éducatifs dans ce domaine. La perspective de Sarah Durocher, présidente du Planning Familial et membre du consortium, sera présentée.

Réunies au sein d’un consortium, une dizaine d’associations soulignent une fois de plus les lacunes en matière d’éducation à la sexualité en France. Elles ont publié un livre blanc contenant environ quarante recommandations, qu’elles ont ensuite déposées au Sénat, où elles ont été reçues par une conseillère du ministre de l’Éducation. Sarah Durocher, présidente du Planning Familial et membre du consortium, exprime son regret en déclarant : “Nous aurions souhaité pouvoir le remettre en main propre au ministre”. Elle espère néanmoins que Gabriel Attal considérera leurs propositions afin de remédier à “l’inertie” des pouvoirs publics sur ce sujet depuis plusieurs années.

Des cours d’éducation sexuelle obligatoires, mais rarement mis en place

Depuis 2001, en vertu du Code de l’éducation, tous les élèves sont tenus de suivre trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, du CP à la Terminale. Toutefois, dans la réalité, la situation est notablement différente : d’après les données de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche datant de 2021, moins de 15 % des élèves ont accès à ces cours dans les écoles et les lycées, et moins de 20 % dans les collèges.

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Cependant, selon les associations, l’absence de mise en œuvre d’une éducation à la sexualité effective sur l’ensemble du territoire national entraîne des conséquences graves. Cela se traduit par une augmentation des idées reçues concernant les infections sexuellement transmissibles (IST), une croissance des violences sexistes et sexuelles, ainsi que du cyber-harcèlement. De plus, les violences LGBTQIAphobes sont en hausse, ce qui contribue au mal-être de nombreux jeunes, pouvant mener à des tentatives de suicide ou des suicides.

Face à ce constat alarmant, les associations s’engagent activement pour que cette question soit prise au sérieux. Selon Sarah Durocher, ces chiffres ont été le moteur de la rédaction de ce livre blanc. Il y a un écart significatif entre la réalité sur le terrain et la situation actuelle. Les associations sont fréquemment sollicitées pour intervenir dans les établissements, mais en raison de contraintes budgétaires, elles ne peuvent répondre à toutes les demandes.

C’est pourquoi le collectif, à travers ce livre blanc, réclame une politique publique véritable, cohérente et structurée. Ils préconisent la création d’un plan national pluriannuel, décliné en une stratégie nationale pour aborder l’éducation à la sexualité sous divers angles, en prenant en compte les interrogations des jeunes, qui vont du consentement à la compréhension des lois en matière de sexualité

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