Guy Delcroix est le serpent à croquer
J'ai rencontré Guy en 2007 quand j'ai commencé à travailler avec le cinéma porno, Le Beverley à Paris, France. Nous avons conclu un accord de distribution qui lui a donné la majeure partie des gains, mais il m'a promis qu'il ferait la différence d'autres façons plus rentables. Un gentleman de sa parole, je n'ai aucune plainte de notre relation de travail et je ai grandement profité de ses expériences et contacts mondains.
Il est dans l'industrie des adultes depuis les années 1940 en allant dans les bars et en vendant ses sous-vêtements et photos nues. Il a eu la chance de rencontrer l'un des associés de la mafia Meyer Lansky, ce qui lui a permis de rencontrer l'homme lui-même et de devenir une sorte de service de livraison de prostituées pour des hommes d'affaires éminents. Sa grande pause, ou un gros transport d'argent comme il le dit, a eu lieu quand un homme d'affaires et sa femme voulaient trois avec un homme gay/bisexuel.
- Oui. Et si on commençait par me dire comment tu as eu le pseudo : "Le serpent à croquer ?"
C.D. : Comme beaucoup de garçons de ma génération, j'ai grandi en regardant des films sur les gangsters. Quand j'ai eu la chance de travailler pour eux, j'ai fait tout ce que je pouvais pour être comme eux. Lanksky m'a dit une fois d'être discret sur ce que je fais et quand le moment est venu de donner une leçon à quelqu'un, de frapper rapidement et seulement une fois. Je fais toujours ça et c'est comme ça que j'ai eu mon pseudo.
S.H. : Combien de fois avez-vous dû donner une leçon à quelqu'un et quels en ont été les résultats?
C.D. : Tu veux que je réponde à cette question ? Éclaire-toi.
S.H. : Comment avez-vous commencé à faire du porno ?
C.D. : J'ai toujours aimé la photographie et quand j'avais 12 ans, j'avais ma propre chambre noire et je développais tout ce que j'avais tourné. Ce qui a commencé par prendre des photos de ma soeur à travers un trou d'entrée que j'ai mis dans son mur de chambre, s'est transformé en moi photographiant les putes que j'ai livrées quand j'étais plus vieux. Quand ma tante a découvert ce que je faisais, elle voulait de l'argent et m'a convaincu de faire un putain de film avec elle. Elle a filmé ma virginité.
S.H. : Tu as baisé ta vraie tante ? Vous avez toujours le film ? Vos parents l'ont déjà découvert ?
C.D. : Oui... Oui... Non... Et réfléchissez deux fois avant de poser votre prochaine question
S.H. : Alors comment avez-vous réussi à passer du travail pour le crime organisé à l'industrie du porno ?
C.D. : C'était les années 1950 et je me cachais en Belgique fournissant un peu de muscle à une compagnie maritime. Ma meilleure amie à l'époque était une pute qui avait des contacts en France. (en général) l'industrie cinématographique. Elle et moi avons commencé par organiser des soirées échangistes très discrètes (parties d'échangistes) avec des spectacles de sexe en direct. J'étais vraiment bon avec une caméra et ceux qui étaient en haut et à venir des gros films étaient prêts à mettre l'argent tant que j'ai fourni le visage public et pris tous les risques. Dans les années 1960, je chauffais des films de l'autre côté de l'Atlantique aux États-Unis et dans les années 1970, j'offrais mon propre argent pour eux.
S.H. : Avez-vous travaillé avec un des grands talents ?
C.D. : Avec ou juste baisé ?
S.H. : Les deux
C.D. : Mes favoris étaient Claudine Beccarie et sa sœur Françoise. Au fil des ans, j'ai connu Annie Sprinkle, Marilyn Chambers, Ovidie et beaucoup d'autres. Je suis des deux côtés de l'Atlantique et aussi dans plusieurs nations.
S.H. : Venant de l'époque où le porno était illégal et faisait partie du crime organisé, avez-vous déjà eu des moments tendus ou dangereux ?
C.D. : Beaucoup d'entre eux. On m'a tiré dessus, on m'a fait sauter les doigts, on m'a empoisonné et on m'a laissé mourir dans le désert de Mojave.
S.H. : Y a-t-il eu quelqu'un dont vous vouliez vous débarrasser parce qu'il y avait trop de problèmes ?
C.D. : Andrea Dworkin ! (spat sur le sol après avoir parlé son nom)
S.H. : On dirait que tu la détestais vraiment. Pourquoi ?
C.D. : That fat smelly dyke made everyone’s life hell. I maintain that she never gave a rat’s ass about the women that she claimed to be fighting for. The truth is that even the most desperate whores weren’t wiling to take her money to eat her cunt. I’ve seen her naked twat and there were lots of warts and boils to make you puke. When she opened her legs she stank like a mixture of 3 day old rotting tuna and shit. If she jumped in a lake, she would contaminate it but feminism accepted her with open arms. If just one broad had the guts to eat that fat slob’s puss hole, feminism would have died out and the world would be a better place today.
S.H. : OUCH! I’m not sensing a lot of love between you.
C.D. : NO! Next question and not about her!
S.H. : What are you doing today and where do you see the future of the porn industry?
C.D. : Japan is the best money market. China and Saudi Arabia are growth markets but it’s both difficult to produce porn for these markets and difficult to get it into them. People think that the Internet should solve those problems but it doesn’t. The Chinese want to see and hear Chinese fucking and Saudis want Saudi women. Both nations have ultra strict controls and censorship on the Internet and culturally there’s a huge privacy factor. They want to jerk off but they don’t want anyone to know about it, most of all their governments. So it’s all about being able to deliver the videos to them on a physical medium. This interview is getting long so I’m going to let you ask just one more question.
S.D: What advice do you have for anyone wanting to produce porn today?
C.D. : Print some business cards and meet some women that are willing to fuck strangers for money. Then go introduce yourself to the masturbaters in bars. After that things should fall into place.

